Columbia Point
L'appellation Columbia Point Dawgs abrégée par la suite CPD est issue du nom d'un complexe construit en 1954 sur la péninsule de Columbia Point dans le quartier de Dorchester. Le projet par la suite qualifié du « plus dangereux projet immobilier des États-Unis » a finalement été rasé dans les années 80 pour laisser place à davantage de mixité.
Malgré la durée limitée de ce projet, il n'en a pas fallu davantage pour réunir une population précaire. Par ailleurs, les premières années de développement du projet de Columbia Point semblaient être un franc succès et lui prévoyaient un avenir prometteur. Cette zone a rapidement été peuplée par des familles issues de la classe ouvrière aux revenus limités enjouées à l'idée de vivre dans une nouvelle communauté promise comme sûre et salubre, un endroit où élever leurs enfants.
Le tournant s'est effectué dans les années 1970. Il a été remarqué qu'à partir des années soixante le paysage de Columbia Point a perdu de son utopie pour se détériorer d'années en années. C'est cependant à partir des années soixante-dix que le crime et la violence des gangs s'est réellement développée. A partir de ce moment, Columbia Point est devenue gravement en proie à la criminalité (ce qui a mené au démantèlement du projet immobilier).
Démantèlement
Au début des années 1990, les CPD étaient reparties en 4 « familles ». Par familles on entendra groupes, bandes. Il est important de noter que cette appellation de familles ne sera reprise que par la presse et les officiels (afin d'identifier les différentes bandes) et non par les CPD eux-mêmes. Les quatre familles étaient alors la Williams family, la Woods family, Berry family et la Funches family. Les CPD s'identifiaient alors par le port du logo des Pittsburgh Pirates sur des casquettes ou des tee-shirt.
Le CPD connu alors une expansion de son trafique de drogue à travers le sud de Massachusetts, établissant par ailleurs des forteresses dans le sud de New Hampshire et dans le Sud du Maine.
En juin 2015, 48 membres des Columbia Point Dawgs ont été arrêtés et inculpés pour divers faits concernant des armes à feu et de drogue après deux ans d’enquête dans laquelle Vincent Lisi, agent spécial en charge du bureau du FBI de Boston a déclaré « C’est l’un des plus grands rassemblements de gangs que nous ayons vus à Boston, sinon le plus grand. », témoignant alors de l'influence des CPD à cet instant.
Aujourd'hui
Cet ancien ensemble de gangs ne semble aujourd'hui être qu'une image du passée. C'est du moins ce qui a été dit lors de l'interpellation de ces 48 membres et le démantèlement de tous leurs points stratégiques par le FBI. Cependant les légendes urbaines ne connaissent pas d'arrêt et les enfants des anciennes bandes de Columbia Point sont aujourd'hui dans l'adolescence.
Malgré le risque que les autorités semblent négliger, il ne semble pas totalement improbable que certains jeunes qui ont été élevés dans cette culture de la violence par leurs parents de Boston puisse vouloir, même inconsciemment, reprendre leur exemple. Simplement par mimétisme. Cette résurgence pourrait naître dans n'importe quelle ville des États-Unis, dans n'importe quel État. Nous sommes à l'époque où les séries de gangsters et autres voyous font la une des audiences. Cette conjoncture ainsi que celle des centaines de quartiers défavorisés des États-Unis étant prise en compte, la réapparition de bandes similaires aux Columbia Point Dawgs ne fait nulle doute.
Criminalité à Los Santos : Le calme avant la tempête ?Par DORAN CRAWFORD le 8 Mars 2021
Vie de Los Santos
La période de terreur semble terminée. La bande de Denver Lane, la plus violente depuis longtemps, a finalement été complètement démantelée par les inspecteurs des autorités compétentes. Le calme semble revenu sur Los Santos mais pour combien de temps ?
C'est la fin des terreurs de Denver Lane. Après le procès de L. Fitzgerald, nous imaginions l'apaisement de ce quartier mais rien n'y a fait. Au contraire, la bande déjà réputée pour sa violence et sa soif d'argent s'est montrée encore plus virulente. N'hésitant pas à affronter de face les agents du départemet de police de Los Santos. Heureusement le FBI a frappé un grand coup de massu. Le statut de Most Wanted a fait fuir ces sanglants voyous qui n'étaient à l'origine que des adolescents ayant soif d'argent.
Pour autant, la population de Los Santos peut-elle enfin espérer la paix ? Ce n'est pas de l'avis du désormais célèbre journaliste Ezequiel Tewelde qui écrivait, le 19 février : « [...] une fusillade a éclaté entre les forces de l'ordre et des jeunes probablement habitant de ce quartier de Willowfield. Un quartier tristement célèbre pour la prolifération constante de la criminalité et des gangs qui y sévissent. »
La ville semble s'être libérée de la menace que représentait Denver Lane mais qu'en est-il de la suite ? Faut-il laisser ces nouvelles bandes, pour le moment bien moins virulentes se développer ? Il est compliqué d'y trouver des réponses. Effectivement la justice et le département de police ne peut agir sans raison tangible. Arrêter aujourd'hui des délinquants pourraient perturber des enquêtes en cours depuis plusieurs mois. Il faut simplement espérer que ni Willowfield ni aucun autre quartier précaire ne connaisse pas les dérives de Denver Lane.